L’existence de Claude change brutalement quand sa
compagne lui apprend qu’elle le quitte pour un homme plus brillant et « pour
mener la grande vie à Paris ». « Il ne décolère pas… ». Peu après il rencontre
à la terrasse d’un café Dominique, une jeune et ravissante inconnue. Bientôt
les invitations se succèdent, très vite suivies d’un mariage puis de la
naissance d’une petite Épicène. Que réserve le futur à ce trio ?
Dans ce vingt-septième livre, Amélie Nothomb
s’attaque à nouveau aux relations affectives entre époux et entre parents et
enfants. Elle joue, avec une certaine habileté, avec les prénoms respectifs des
protagonistes et avec des références littéraires qui expliquent le titre du
roman. Prénoms dits « épicènes » car ils peuvent être portés à la fois par une
femme ou un homme. Elle crée à l’envi des situations paroxystiques sur fond
d’amour et de haine et l’ambiguïté entre les sexes apparaît en filigrane. Sont
égratignés au passage le milieu bourgeois chic de certains quartiers parisiens
et le monde de l’entreprise. L’écriture, souvent vive, permet une lecture
facile de ce conte moderne soutenu par quelques maximes plutôt bien
senties. (A.-M.D. et A.K de l'Hebdo des Notes )
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